le désir
Ce matin, j'ai eu envie de toi.
Ce désir qui prenait forme en moi m'a réveillé.
Je me suis tourné; tu dormais, allongée sur le dos; le premier soleil d'été
traversait la persienne; un rayon éclairait ton ventre et glissait coquin sur le
haut de tes cuisses.
Ma main, doucement, a effleuré ta peau; j'ai senti un frisson courir sur ton corps.
Dors-tu vraiment? je m'amuse de ce mystère et poursuis ma lente exploration de
ces formes adorées.
Mes doigts laissent un doux sillon de velours, s'aventurent dans tes plaines et
remontent lentement les pentes de tes vallons.
Je ne me lasse pas de cette vision, de tes formes arrondies que parfois tu
maudis.
Mes yeux te font l'amour en silence et laissent sur ton corps l'empreinte de
ce tendre moment.
Dors ma douce femme, le bonheur nous est venu tard mais qu'il est bon
et tendre.
tu m'as autorisée à briser tes chaînes, à te faire découvrir la force d'une
caresse qui effleure ton âme, qui enflamme tes sens.
Dors mon bel amour; ce soir nous retrouverons l'alcôve où nous ne formerons
plus qu'un seul être;
unis par la force de notre tendresse et le respect de l'autre;
unis par ce besoin de partager tout ce que nos coeurs se disent en silence;
unis par la force de notre amour.
Valanvic